Comme il est de coutume chaque fin d’année, le monde de la presse sportive désigne les meilleurs sportifs et sportives qui ont brillé durant la saison. Honorifiques certes, ces récompenses rendent hommage avant tout aux pratiquants et indirectement aux clubs et aux fédérations auxquels ils sont affiliés. Parfois à tort, parfois à raison les critiques négatives fusent de toutes parts, une fois la parole donnée aux protagonistes primés. Manque de moyens, manque de soutien la rengaine est devenue lassante. Comment ont-ils cependant pu réaliser leurs exploits ? Au prix de sacrifices personnels ou grâce aux aides parfois limitées de leur club ou fédération ? Les versions divergent mais dans la majorité des cas, celles du sportif sont beaucoup plus crédibles. Cela ne veut pas dire pour autant que tous les dirigeants sont à mettre dans le même panier (le mauvais). Au contraire, les plus méritants (il en existe) devraient également être honorés en prenant en compte un seul critère, celui du résultat… collectif.