Dans «Drôles de dames», la série télévisée d’Aaron Spelling, elle est Jill Munroe. Une enquêtrice pas commune, à l’image de ses co-équipières Kate Jackson et Jaclyn Smith. Mais la dame la plus en vue est Farrah Fawcett qui finit par voler la vedette en ces années 70 à son propre mari Lee Majors, héros de «L’Homme qui valait trois milliards». L’histoire artistique de cette actrice d’origine libanaise démarre à la fin des années 60, notamment avec le rôle de Patricia dans «Un homme qui me plaît» du Français Claude Lelouch. En fait, le cinéma n’était pas son fort. Elle devient paradoxalement célèbre en tant que mannequin lorsqu’elle pose en 1976 pour une publicité. Son affiche fait un tabac auprès des adolescents et se vend à une dizaine de millions d’exemplaires. La même année, elle est engagée par Michael Anderson. Il lui propose de jouer Holly dans «L’Age de Cristal». Ensuite et jusqu’en 1980, elle est présente dans 29 épisodes de «Drôles de dames». Farrah Fawcett se sépare de Majors en 1982 et s’engage dans une liaison hors mariage avec l’acteur Ryan O’Neal avec lequel elle donne naissance à Redmond en 1985. Fawcett continue à camper de petits rôles au cinéma et à la télévision jusqu’en 2004. En 2006, on lui diagnostique un cancer du côlon. Elle est alors opérée d’une tumeur à l’intestin qui l’oblige à suivre des séances de chimiothérapie. Son état de santé se dégrade progressivement jusqu’à ce maudit jeudi 25 juin qui l’emporte presque main dans la main avec Michael Jackson.