Obligations 2m
HACA discute d’une spécification soread-2M. Ce livre est censé encadrer l’activité dans le secteur audiovisuel de ladite société.
Dans son préambule, 2M vise à renforcer l’identité nationale, le patrimoine et la création artistique et à promouvoir la création originale de productions audiovisuelles, cinématographiques et musicales nationales. Par exemple, l’article 7 oblige la société à offrir, dans le cadre de sa programmation diffusée entre 9 h et minuit, au moins deux émissions par jour de rapports et de documents, d’entrevues ou de débats consacrés à l’expression littéraire, au cinéma, à la musique, au théâtre ou aux arts visuels.
L’Article 5 l’encourage à diffuser au moins 24 fois par an des rapports, des interviews ou des débats sur des événements sociaux, sur des questions de citoyens ou sur des questions économiques et sociales.
Tous ces magazines représentent un minimum de 70 heures par année. La société, comme le stipule l’article 4, produit et diffuse au moins trois jours de nouvelles chaque jour, dans le respect du pluralisme des courants d’expression et d’opinion. De même, la société diffuse ou débat sur l’actualité au moins quatre fois par an, dont dix au moins sont consacrés au débat politique. Toutes les émissions d’information représentent chaque année un minimum de 400 heures selon article 12 fiction Marocaine produite ou coproduite ou acquise bénéficier d’une exposition privilégiée en première diffusion. Conformément à l’article 12, la production nationale représente un minimum de 4 heures par jour en première diffusion sur une moyenne annuelle. Chaque année, elle diffuse au moins 150 heures d’œuvres audiovisuelles marocaines originales qu’elle a coproduites ou acquises, dont au moins 15 films réalisés pour la télévision, 4 séries ou feuilletons, 10 pièces de théâtre et 10 documentaires.
Outre les programmes d’information, il fait appel aux services intellectuels, artistiques ou techniques de sociétés de production externes et utilise l’expertise nationale pour au moins 20% du budget qu’il a consacré à la production nationale en 2006, 25% en 2007 et 30% en 2008. La société promeut la transparence et la libre concurrence dans la production audiovisuelle.
La société contribue également à la production cinématographique marocaine en contribuant à la coproduction, en espèces ou industrielle, ou en achetant les droits de diffusion d’au moins dix longs métrages et d’au moins dix courts métrages par an.
En moyenne annuelle, les émissions diffusées en arabe, en Amazigh ou en dialecte représentent au moins 70% du temps d’antenne.
La société s’est engagée à réserver une partie de ses programmes pour les œuvres culturelles dans la diversité de ses expressions linguistiques. La société diffuse en Amazigh tous les jours, au moins un programme quotidien, un programme d’informations sociales ou culturelles le week-end, 2 heures de chansons chaque mois et 12 films, films ou pièces de théâtre chaque année. Dans le respect du droit à l’information, la diffusion d’émissions, d’images relatives à des procédures judiciaires ou de faits susceptibles de donner lieu à des informations judiciaires exige qu’une attention particulière soit accordée au respect de la présomption d’innocence, de la vie privée et de l’anonymat. Enfin, l’article 30 met l’accent sur l’honnêteté de l’information et des programmes en vérifiant la validité de l’information au moyen de sources diversifiées et crédibles. Les commentaires sur les faits et les événements publics doivent être impartiaux et exempts d’exagération ou de sous-estimation.
Lorsque la parole est donnée aux invités ou au public, la société doit assurer l’équilibre, le sérieux et la rigueur des discours dans le respect de l’expression pluraliste des différents courants de pensée et d’opinion. L’utilisation de méthodes de vote en public ou sur des micro-trottoirs ne peut pas être présentée comme représentative de l’opinion générale ou d’un groupe particulier, pas plus qu’elle ne peut abuser du spectateur sur l’autorité des personnes recherchées.